Quand on souscrit une assurance automobile, on doit communiquer diverses informations en tant qu’automobiliste. Cela permet à l’assureur de proposer un contrat en adéquation avec le profil. Par contre, si le conducteur a trop de sinistres à son actif ou qu’il n’a pas payé ses primes, il présente un profil de « risque aggravé ». Cela se traduit par un tarif d’assurance élevé. Que faut-il savoir à ce sujet ?
Plan de l'article
Assurance auto risques aggravés : comment définir ledit risque ?
Les compagnies d’assurances ne sont pas dans l’obligation d’accepter tous les automobilistes désireux de souscrire un contrat d’assurance voiture. Elles sélectionnent les profils avec le plus grand soin pour ne garder que les conducteurs avec un faible risque.
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Au moment d’adresser le devis d’assurance auto, l’assureur fera un calcul qui est susceptible de déboucher sur un refus d’assurance si le risque que présente le conducteur est trop important. Pour définir le risque qu’un conducteur présente, les assureurs se basent sur divers critères. Certains portent sur le véhicule tandis que d’autres ont un lien avec le conducteur. Il s’agit par exemple de :
– Sa situation familiale ;
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– Son âge ;
– Son permis de conduire ;
– …
Il faut savoir que le relevé d’information est un outil indispensable qui permet d’apprécier le profil du conducteur. Pour trouver un courtier qui peut proposer les meilleures assurances, les intéressés peuvent cliquer ici https://www.jeconomise.fr/assurances/assurances-auto-aggrave/
Les circonstances du risque aggravé en auto
En assurance auto, le risque aggravé se retrace à travers différentes situations. Cela peut porter sur le non-paiement des cotisations que l’assurance exige. Le risque aggravé a également trait aux malus et aux infractions au Code de la route (conduite en état d’ivresse, conduite sous la prise de drogue et de stupéfiants, excès de vitesse…).
Dans le cas où le risque devient encore plus important pendant l’exécution du contrat d’assurance voiture, l’assureur pourra décider de la résiliation. Cependant, il est tenu d’expliquer sa décision et de rembourser les primes en cas de trop perçues.
Comment ne pas porter le statut de « conducteur résilié » ?
Un conducteur peut éviter ce statut grâce à deux possibilités. D’une part, il peut négocier une résiliation avec la compagnie d’assurance. Certes, si le contrat est résilié à son initiative, cela ne sera pas mentionné sur le relevé d’informations. De ce fait, il ne sera pas enregistré au niveau de l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance ou AGIRA.
Si négocier avec l’assureur ne fonctionne pas, il peut toujours contacter le médiateur. Il est normalement désigné dans le contrat d’assurance. Il dépend de la FFSA ou Fédération française des sociétés d’assurance.
De surcroît, il est préconisé de réduire le nombre de sinistres déclarés à son assureur. Ainsi, au lieu de remonter ces problèmes à la compagnie d’assurance, le conducteur peut payer les réparations. Cela revient nettement moins cher que souscrire une autre assurance.
Comment faire quand on ne trouve plus d’assurance ?
Un conducteur résilié qui ne trouve plus d’assurance a le droit de solliciter le BCT ou Bureau Central de Tarification afin d’obliger la compagnie d’assurance à le couvrir. Cependant, le contrat est obligatoirement renouvelé tous les ans. Ceci étant, il est capital de faire preuve de prudence sur la route pour éviter les infractions en plus.